LIGHT.

Aujourd’hui, il faut adopter d’autres moyens de faire, les métiers de la communication doivent aussi bouger.

Histoire de Light.

C’est en 2020 que Vincent Drouet et Boris Butaeye ont décidé de créer Light., studio de communication visuelle responsable basé à Angers.
Cette collaboration est née de d’un objectif commun d’avoir un impact plus positif sur leurs créations.

Boris, initialement graphiste en vidéo pour des grosses productions nous explique pourquoi il a décidé de créer Light.  « J’hallucinais de voir la production en quantité de films qui vont parfois être projetés une seul fois. Les investissements déployés sont énormes et c’est ce côté jetable des productions qui m’a marqué. Aujourd’hui il faut adopter d’autres moyens de faire, les métiers de la communication doivent aussi bouger. »

Avec Light., les deux fondateurs proposent de travailler de façon plus responsable sur l’identité visuelle (logos, chartes graphiques, cartes de visite), la vidéo (films, motions design), le print (affiches, plaquettes…), et les sites internet.
Communiquer responsable ne veut pas dire renier sur la qualité. « La communication doit être en premier lieu efficace, nous avons un impératif de résultat comme toute agence de communication. L’enjeu pour nous c’est de savoir faire des arbitrages (esthétique, choix des photos, des typos …) pour que le support soit le plus sobre possible » explique Vincent.

L’écoconception pour des supports plus sobres

La première étape, celle du questionnement de l’usage est la plus déterminante « Qu’est-ce que je veux dire ? A qui je parle ? Quels sont les messages ? On questionne la pertinence des supports, il ne faut pas faire un support parce qu’on en a envie mais parce qu’on en a réellement besoin. Ça va un peu à contre-courant des pratiques d’aujourd’hui où on produit beaucoup de supports en continue. » 

Vincent et Boris conseillent les clients dans leurs choix et font des propositions adaptées au besoin pour que le support soit le plus sobre possible, en fonction de son usage. Par exemple, pour une entreprise qui communique exclusivement sur le web, les prérequis pour l’identité visuelle ne sont pas les mêmes que pour une structure qui imprime beaucoup. « Pour une entreprise qui communique sur internet, le taux d’encrage du logo sera moins important que le poids des fichiers photos par exemple, c’est à ce moment de la conception, lorsque que l’on fait ces arbitrages que l’on diminue significativement les impacts carbone. » nous explique Boris.

Un calculateur pour mesurer l’impact carbone

Boris et Vincent ont développé leur propre outil de mesure de l’empreinte carbone des supports. Pour créer ce calculateur, ils se sont appuyés sur le guide l’éco-encrage, la base carbone en collaboration avec l’ADEME et le Shift Project… Ainsi pour chaque support crée ils sont en capacité de mesurer les émissions CO2 de celui-ci. Ils ont d’ailleurs pour projet de partager cet outil en open source pour qu’il soit accessible à tous.

Des conseils pour réduire l’impact de ses supports à son échelle ?

Boris et Vincent nous partagent quelques conseils pragmatiques et accessibles à tous pour réduire facilement l’empreinte carbone des images et vidéos.

  • Pour compresser des vidéos avant de les publier, vous pouvez utiliser shrink my video . Il n’y a pas d’envois de données, ça permet de diminuer de 50% le poids de la vidéo.
  • Avant de publier une image, n’hésitez pas à utiliser Tinypng qui permet de compresser les images.

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